dimanche 15 août 2010

MC TECHNOLOGIES, Lowrance HDS

Crédit photo : Berkey fishing

Présentation

Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années dans les domaines de l’informatique réseau et le multimédia ainsi que l’informatique marine, Yann Labbé, fondateur et président de MC TECHNOLOGIES, décide de se lancer vers l’électronique marine mais en conservant son activité d’informatique marine via M.C MARINE. M.C Technologies est crée en Mars 2009, avec à l’horizon la possibilité d’obtenir la distribution des marques EAGLE, LOWRANCE, MC MARINE et LORENZ. Plusieurs mois d’efforts seront nécessaires afin de devenir un des acteurs majeurs dans la plaisance, la pêche sportive, la pêche en eau douce, ou encore le milieu militaire ou la pêche professionnelle, mais M.C TECHNOLOGIES réussira à obtenir la distribution de EAGLE, LOWRANCE, M.C MARINE, LORENZ, FLEXCELL, CTEK, SAILOR THRANE & THRANE et BOSS au début de l’automne de la même année. D’autres marques viendront certainement s’ajouter tout comme l’export qui va être amené à se développer.


Partenaires

Afin de tester leurs matériels, M.C TECHNOLOGIES est entouré de partenaires comme Armel LE CLEAC’H, skipper du 60 pieds IMOCA Brit Air, second au dernier Vendée Globe, derrière Michel Desjoyeaux, qui est équipé du matériel M.C MARINE, distribué par M.C TECHNOLOGIES. Le partenariat avec une telle équipe de course permet de connaître les limites du matériel qu’ils proposent, dans les conditions extrêmes que rencontrent ces navigateurs, notamment dans les mers du Sud (40ème rugissant, 50ème hurlant dans l’océan Indien et dans le Pacifique notamment). Ainsi, M.C MARINE, peut vous assurer que leurs écrans, PC de navigation, panneaux solaires etc. résistent aux conditions les plus dures.

Crédit photo : team Brit-Air


M.C Technologies est aussi associée à de nombreux guides de pêche parce qu’ils passent plus des ¾ de leur temps en mers. Ceux-ci sont très contents du matériel LOWRANCE qu’ils utilisent. Ainsi, Charles-Henri Canto, guide de pêche en Baie de Morlaix, indique « Avec près de 250 jours de mer par an, mes préoccupations premières sont la fiabilité et la performance, c’est pourquoi j’utilise des combinés LOWRANCE, à titre professionnel depuis près de cinq ans. » Arrivée plus récemment, « la technologie HDS® m’apporte un plus incontestable dans la pratique de la pêche moderne aux leurres souples ou au jigg » ajoute-t-il. De plus, « une totale étanchéité et une remarquable résistance aux chocs de l’appareil » constitue aussi un bon atout pour ces matériels.

Crédit Photo : Arnaud de Wildenberg

Arnaud de Wildenberg, remarque lui aussi que l’électronique LOWRANCE qu’il utilise depuis « plus de cinq ans, au large de Belle-Ile dans une mer qui est souvent dure» ne l’a « jamais trahi, à ma très grande surprise, au vu de ce qu’ils endurent : chocs répétitifs, paquets de mer… ». Il souligne aussi qu’au delà de leur fiabilité il a choisi ces appareils pour la qualité de leurs sondeurs « à mes yeux, et en dehors d’appareils professionnels fonctionnant sur des ordinateurs et au budget prohibitif, je n’ai pas trouvé mieux et ce n’est pas faute d’avoir essayé la concurrence ! ». Arnaud est aussi récemment passé sur les nouveaux systèmes HDS® (avec leurs fameux « Sructure Scan »). « Je m’en étonne tous les jours et attends avec impatience les futurs développements de ces machines, je pense bien sur au Structure-Scan ». « N’oubliez pas, ces machines sont formidables. Faites en un usage raisonnable ! » Souligne-t-il enfin !!!

Coté compétition M.C TECHNOLOGIES, avec Lowrance, est aussi très bien entourée par des compétiteurs de très haut niveau avec notamment :

- Yoann Houssais et Frédéric Lavion, 3ème à l’open bar du golfe 2010, 2ème aux Glénans et vainqueur à Oléron. Vainqueur du Labrax TOUR 2008 et 2009 pour Yoann Houssais (2ème au Labrac Cup 2008 pour Frédéric Lavion) et actuellement 1er au Labrax Cup 2010.

- La « fishing victeam » avec Sébastien Cadoret, Régis Bly et Julien Thual, second du Labrax tour 2009.

- Les « Philous » : Philippe Foucret et Philippe Bonniart vainqueur de l’Open Bar du Golfe 2010. Actuellement 2ème au Labrax Cup.


Lowrance


Parlons maintenant de l’électronique LOWRANCE. Arrivés fin 2009, ces appareils font actuellement un « carton » auprès des pêcheurs plaisanciers.

Leurs principaux atouts ? Le structure Scan composé du SideScan (vue « radiographiée du fond de chaque coté du bateau) et du DownScan (vue « radiographiée » du fond à la verticale du bateau) mais aussi son GPS fonctionnant avec la carte Platinium+ sur laquelle il est notamment possible de voir une image satellite, comme à la maison sur google map, sauf que cette fois c’est sur un bateau au milieu de l’océan. Le sondeur, de son coté, qui était déjà apprécié sur les anciens modèles, à encore été amélioré avec notamment moins d’émission de bruit lors de « l’écho », mais aussi une clarté inégalée, des détails exceptionnels dans les faibles profondeurs, ainsi que des détections incroyables dans les eaux profondes.

Vue du sondeur et du SideScan

Ce qui séduit aussi est la possibilité d’adapter un maximum d’options sur les appareils. Il est ainsi possible de leur connecter un radar sans avoir à rajouter un écran à coté, de connecter un lecteur mp3/iPod qui affichera la lecture en cour directement sur l’écran de l’appareil, mais aussi, grâce au réseau NMEA 2000, de recevoir les informations du moteur directement sur le combiné. Ainsi vous pourrez contrôler votre niveau de carburant, la charge de votre batterie, la température du moteur, l’angle du trim, le nombre de tour/minutes etc… Vous pourrez aussi connecter cela directement à des « afficheurs » à insérer directement sur le tableau de bord du bateau ou dans la console, qui afficheront toutes les données citées ci-dessus, le tout en passant par le réseau NMEA raccordé au GPS.


On peut également combiner 4 appareils ensemble via un réseau Ethernet. Aussi, toujours grâce à ce réseau Ethernet, il est possible de connecter un HDSm (seulement GPS carto) à un HDSx (seulement sondeur) lui-même raccordé à la sonde. Ce système permet de pouvoir afficher l’image « sondeur » sur le HDSm et ainsi d’obtenir un combiné. Vous remarquez une belle détection sur le HDSx ? Marquez un WAYPOINT sur ce dernier et le waypoint apparaitra ainsi sur le HDSm (GPS cartographique).

Enfin, pour obtenir une image « radiographiée » du fond, rien de plus simple, il vous suffit d’ajouter un boitier et sa sonde, nommé « Structure Scan », à tout combiné HDS ou sondeur HDS Lowrance.

Cette technologie initialement créée par Hummibird avec son «Side Imagin », Lowrance va plus loin en ayant une meilleure définition par mer formée, ainsi qu’une meilleure stabilité. Il permet aussi de voir l’image dans des fonds plus importants, et de revenir sur l’historique du « défilement » afin de marquer des waypoints si on a remarqué quelque chose d’intéressant.

Humminbird : Image Down Imagin en haut à gauche,
Side imagin à droite et Sondeur classique


Lowrance : Image SideScan à gauche et Down Scan à droite /\
+ image sondeur \/


Lowrance propose également dans le « STRUCTURE SCAN », en plus du SideScan : le « DownScan », sorti en même temps par Humminbird cette année. Cette fois, ce n’est plus une image « de chaque coté du bateau » qui apparait, mais une vue à la verticale de celui-ci.


Les pêcheurs professionnels trouvent aussi leur compte dans la technologie du Structure Scan « elle correspond à ce que nous, professionnels de la pêche, attendons depuis longtemps. Un système qui nous permet de tout savoir sur la nature des fonds sous marins, les structures, mes engins de pêche immergés, la vie qui se présente, tout y est ! Et ce, à un budget des plus raisonnables ! » indique Jérémy, Pêcheur professionnel à La Rochelle, dans le catalogue M.C TECHNOLOGIES 2010


Bilan

Yann Labbé a donc choisi le bon moment pour créer sa société de distribution avec l’arrivée de ces combinés Lowrance HDS qui font un tabac !!! De plus, ils ont su se doter de partenaires qui testent et poussent le matériel de M.C TECHNOLOGIES au maximum, leur donnant une excellente crédibilité face à la robustesse de leurs matériels. Bon vent à eux et surtout espérons qu’ils continuent ainsi leur croissance.


Tarifs : ICI

Site Web : MC TECHNOLOGIES


Vous pouvez voir les différents avis des pêcheurs ici :

http://www.pecheaubar.com/punbb/search.php?search_id=1832993367

Géo fencing :

Face à la concurrence au marché parallèle des produits « US », une parade a été trouvée par les vendeurs français en accord avec Navico afin de « casser » cette concurrence. En effet, les GPS, jusqu’alors identiques, étaient vendus aux US pour beaucoup moins chers. Port et taxe douanière* compris, c’était toujours avantageux ! Des protections ont donc été ajoutées sur le matériel LOWRANCE HDS des US afin d’empêcher ce marché parallèle. Avec le lancement du programme soft 3.0, actuellement en téléchargement et en installation sur les HDS neufs, les unités US vont se bloquer lors qu’ils seront utilisés en Europe. Le mode Géo fencing (= géo clôture) incluant simplement la langue et les unités anglaises, le GPS US utilisé en Europe perdra ses réglages et ainsi la langue française et la valeur métrique, la température en degrés Celsius, etc… disparaitront. Ce mode sera irréversible. De plus, les « logos » CE ont été enlevés sur les modèles US les rendant interdits à la vente en Europe.


Vidéo explicative sur le géo fencing, réalisée par MC TECHNOLOGIES :

http://www.youtube.com/watch?v=eWtFzv2s-mg

*pour ceux qui y passaient



La radiographie du fond, une technique également employée par les agents de l’Etat :

La Police s’est équipée récemment d’un système basé sur le même principe que le Structure Scan ou le Side imaging, mais évidemment beaucoup plus évolué, pour sonder les fleuves afin de retrouver des voitures, des corps, etc… dans la Seine notamment.

http://videos.tf1.fr/jt-we/la-brigade-fluviale-de-paris-s-est-dotee-d-un-sonar-tres-special-5953622.html

Le SHOM utilise aussi cette technologie

http://www.shom.fr/fr_page/fr_act_geo/sonar.htm#sonar

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Sources : Catalogue MC TECHNOLOGIES 2010

Captures d’écran Lowrance : Anaëlle Caraës - ©Lowrance

Captures d’écran Humminbird : Sébastien Delanoé - Team Hearty-Rise

Images : Berkley fishing, MC technologies, Arnaud de Wildenberg, Team Brit-Air

samedi 14 août 2010

Charte sur la pêche de loisir, c’est signé !!!

Crédit Photo : Bar'hic, Barges du 44

Annoncée à la suite du grenelle de la mer, cette charte qui devait initialement être signée en juin, et visant à remplacer un permis de pêche, a été signée le 7 juillet dernier.

La Charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable, comme elle se nomme, a aussi pour but de permettre de mieux encadrer ce loisir.

Signée au ministère de l’écologie, étaient présent : Jean-Louis Borloo (ministre de l’écologie), Bruno Le Maire (ministre de l’agriculture et de la pêche) ainsi que l’Association national des élus du littoral (Anel), l’Agence des Aires Marines protégées, le Conservatoire du Littoral, le Conseil National de la navigation de plaisance, le Comité national des Pêches mais il y avait aussi cinq associations de plaisanciers, à savoir : la Fédération française des pêcheurs en mer, la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France, la Fédération française d’études et des sports sous-marins, la Fédération de chasse sous-marine passion et enfin l’Union nationale des associations de navigateurs.

Les objectifs majeurs de ces 6 articles visent à empêcher la revente de poissons issus de la pêche plaisance via le marquage des prises, protéger les ressources -notamment lors des périodes de reproduction- ainsi que la comptabilisation du nombre de pêcheurs et de leurs prises (du bord, en bateau ou sur l’estran) ainsi rendue possible grâce à la déclaration d’activité et de captures.

Marquage des prises :

Visant à empêcher la revente illégale des produits issus de la pêche plaisance sur les étals ou dans les restaurants notamment, le marquage sera OBLIGATOIRE. Il concernera en théorie toutes les espèces de poissons, mais dans la réalité, ce ne sera sans doute que des espèces types Bar, lieu, dorade etc… qui seront soumises à ces marquages. «Il y a un débat avec la direction des pêches qui souhaiterait qu'en plus du marquage de la nageoire caudale ou dorsale, les poissons soient vidés » indique André Dechène, président du Collectif Bar Européen. On en saura certainement plus d’ici quelques semaines.

crédit image : CBE

Protection de la ressource :

Afin de protéger la ressource, des interdictions de pêche, selon les besoins, seront établies en fonction des zones. Aussi, des périodes de reproduction seront instaurées selon les zones.

Selon le journal Le Marin, « passer de la notion incontrôlable de table familiale à une gestion basée sur des quantités ou des nombres. » fera aussi partie des mesures prises avec cette charte.

La chartre permettra aussi à chaque pêcheur, lors de sa déclaration de pratique, de recevoir les informations nécessaires à la pratique de son loisir, comme les tailles de captures, les engins de pêche autorisés,... Personne ne pourra plus donc dire « je ne savais pas » lors d’un contrôle de prises non maillées, d’un « sur quotas » de prises de coques lors d’une grande marée, d’une longueur de filet ou d’un nombre de casiers trop important à bord.

Comptabilisation des pêcheurs et de leurs prises :

Estimés, les tonnages pêchés par les plaisanciers ne sont pas comptabilisés. Plus de 5000 tonnes par an rien que pour le Bar ! Ce chiffre est équivalent aux prises des professionnels. L’instauration de la charte permettra désormais de connaitre le nombre exact de pêcheurs, ainsi que leurs impacts exacts sur la ressource. « En principe il faudra tenir un carnet de capture sans doute annuel. » indique André Dechène. Finies les estimations, place aux comptabilisations ! Mais une question demeure, où allons-nous devoir nous déclarer ? « On ne sait pas encore si ce sera aux Affaires maritimes, chez les détaillants ou dans les associations signataires. » mais ce n’est pas important car « Le but premier de cette déclaration est de compter avec précision les pêcheurs et de les informer de la législation nationale et locale.» toujours d’après le président du CBE.

Son avis ? « Personnellement je serais pour une déclaration dans les assos car des bureaux des affs mars il n'y en a pas partout et les détaillants qui va les payer ? »

Conclusion :

« Pour l'instant la charte ne précise que les grandes lignes. Il va maintenant y avoir des réunions nationales et locales pour préciser les choses. La charte ne sera mise en application que lorsque les textes nationaux ou locaux seront sortis donc il y en a pour quelques mois. A mon avis la véritable application de cette charte démarrera la saison prochaine. » conclu le président du collectif Bar.

Signée pour 2 ans, cette charte est un test. Les résultats des déclarations, pour lesquelles un bilan sera effectué tout les ans, détermineront l’avenir de notre passion-sport favori. Alors, à nous de nous démener pour que les résultats soient positifs et ne pas inciter les autorités à imposer le permis tant redouté.

Sources :

- Le Marin, vendredi 16 Juillet 2010, N°3288

- André Dechène, Président du Collectif Bar Européen (CBE) et de l'Amicale des pêcheurs d''Antioche à St Denis d'Oléron.

lundi 5 juillet 2010

Sortie avec Charles-Henri CANTO


C’est vers 22h que j’arrive sur la Baie de Morlaix le vendredi 24 Octobre 2008 en compagnie de Laurent, un ami pêcheur du 44. Il me dépose chez Patrick, un Léonard rencontré sur pecheaubar.com qui m’accueille avec gentillesse chez lui pour le week-end.


Samedi 25 au matin, il est aux environs de 7h30, Patrick me dépose à la cale du Kélenn à Carantec. Charles-Henri Canto est au bout de la cale à se préparer. Quand il remonte se garer, nous discutons brièvement avant qu’il parte chercher le bateau. Les clients du jour arrivent. Ils sortent tout leur matériel et le dépose au bout de la cale. Moi je suis près !


Charles-Henri Canto arrive avec le bateau. Les personnes chargent leur matériel puis nous embarquons tour à tour. Nous commençons à partir tranquillement pendant que Charles-Henri nous donne quelques consignes de sécurité. Le jour se lève à peine sur la Baie. Nous faisons
route vers le large de l’Ile de Batz.

L’équipe avec laquelle je suis, vient des Pays de Loire. Il m’a fallut venir jusque là pour rencontrer des gens qui pêche habituellement dans le même secteur que moi. Aux premiers abords, ça m’a l’air d’être une sacrée bande !!!


Nous naviguons à environ 25 noeuds. Nous passons Roscoff, et l’Ile de Batz, ensuite en route vers un plateau rocheux. Passé Batz, nous nous apercevons qu’il y a une très grosse houle. C’est une belle houle, longue, haute, superbe !!

Sur place, nous sortons les Shad et les jolies cannes Tenryu. Charles-Henri me montre l’animation à effectuer. Cette animation, je ne l’ai encore jamais pratiqué. Premier lancé, je découvre la technique. Charles-Henri décide de se placer ailleurs car ce coin est trop dangereux, nous sommes à deux doigts d’être dans les déferlantes. La première dérive est infructueuse. La seconde de même. Le guide, maître des lieux, décide alors de nous placer à un autre endroit sur le plateau, à l’opposé d’où nous étions. Toujours rien. Il n’y a aucune détection au sondeur. Il décide alors de nous ramener en Baie.

Nous pêchons les cailloux et les parcs ostréicoles. Je prospecte au leurre souple pendant que tous les autres sont au leurre de surface. Nous faisons plusieurs postes avant de tomber sur une petite chasse. Je lance mon tout petit shad dedans et hop, je pique le premier poisson du bateau. Je le mène sèchement (peut être un peu trop) avec ma Tenryu et mon Certate 3000 prêté par Charles-Henri pour cette journée exceptionnelle. Le poisson arrive à cinq mètres du bateau, et là, ……………… il se dépique ! Il devait faire à peine la maille. Un de mes « camarades » du jour en
pique un à son tour. Il se décroche aussi. Nous sommes maudits ou quoi ? Il n’était pas bien gros non plus. Deux bateaux viennent nous couper la chasse. Ils passent en plein dedans et en toute connaissance de cause car nous leurs signalons qu’ils nous cassent la chasse. Ils s’en fichent et continuent leur route ! Charles-Henri décide alors, puisque la chasse s’était dispersée, de nous emmener ailleurs. Nous partons pêcher la mousse dans les déferlantes.

Nous lançons là où la vague commence à déferler quand la profondeur diminue. Etant donné que nous ne piquons rien, le « Cap’tain » nous place à la lisière des roches, où les déferlantes viennent s’écraser. Il nous place tellement bien, que nous passons entre les roches sans utiliser le moteur. Au moment où nous commençons à pêcher derrière le granit, un des clients pique un bar de 50 centimètres remis à l’eau. A la seconde dérive, c’est à mon tour de piquer un bar. Le mien est
plus petit, il fait 42-43 centimètres, pas plus.
La marée étant devenue bonne, Charles-Henri nous ramène sur un plateau au large de l’Ile de Batz. Les deux dérives que nous faisons sur ce coin étant restées infructueuses, il nous emmène dans un petit coin de l’Ile de Batz à l’abri de la houle et des déferlantes pour un petit casse-croute. Un quart d’heure plus tard, nous ressortons de la crique et nous faisons, de nouveau, route vers un plateau rocheux. Nous enchaînons les dérives pendant près d’une heure trente sans rien prendre. C’est désolant ! Il est l’heure d’aller manger, nous prenons la direction du port de l’île. Là c’est un vrai petit festin qui nous attend ! Ce n’est pas du casse-croûte comme je mange d’habitude en mer ! C’est un vrai repas. L’équipe avec qui je suis, n’est pas triste ! Cela confirme ma première impression du matin ! Ils nous ont imités les japonais au marché du poisson ! Je crois que Charles-Henri va se souvenir longtemps de cette équipe de « choc ».

Aller, il est l’heure de repartir à la pêche. Finie la rigolade. Charles-Henri nous emmène sur un nouveau plateau à vingt minutes de Batz. Nous y pêchons pendant plus de deux heures trente avec toutes sortes de leurres : jig, shad, madaï jig, tout y passe mais rien ne mord. Même au sondeur nous ne voyons rien.

Nous repartons alors en direction de la côte. Ca clapote dur maintenant mais il n’y a plus de houle. Nous pêchons désormais des cailloux visibles et non sur un plateau. Il y a un peu de détection au sondeur mais après 5 dérives, aucun poisson n’a mordu.

Charles-Henri nous rapproche alors de Carantec, où nous essayons une dernière dérive mais encore une fois, c’est une bredouille. La nuit tombe, cela fait plus de 11 heures que nous sommes sur l’eau. Nous rentrons.

J’ai passé une superbe journée ! Merci Charles-Henri et merci aussi à l’équipe de bons vivants pour avoir mis l’ambiance.
Merci aussi à Patrick et sa famille pour l’accueille chaleureux ainsi qu’à Laurent pour m’avoir permis de venir dans cette Baie.

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Contact Charles-Henri CANTO :
Bretagne Bar - 29660 - Carantec
Mobile : 06-73-30-26-13
Tel./Fax : 02-98-67-08-27

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- A leur demande, les personnes étant avec moi ce jour là ne seront visibles sur aucune photo –

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Texte et Images : Julien Ganier

dimanche 4 juillet 2010

La pêche aux leurres du bord


La pêche au bar en bateau se développe de plus en plus. Cependant, de très nombreuses personnes pratiquent toujours la pêche au bord pour plusieurs raisons : soit, parce qu’ils ont d’autres priorités financière, soit c’est un choix car elle leur procure plus de sensations, plus de plaisirs à sortir un joli poisson, etc. Nous allons la passer en revue dans cet article.


La technique
La pêche au bord est similaire à la pêche en bateau sur certains points, et complètement différentes sur d’autres. En effet, la plupart des animations sont les mêmes pour la pêche en bateau que pour la pêche au bord. Par exemple, un leurre de surface, s’anime de la même façon en bateau ou depuis la côte. Pour tout ce qui est de la pêche aux leurres durs, les animations sont identiques. En revanche, pour les leurres souples, la des différence apparaissent. En effet, pour ce qui est des pêches « light » aux leurres souples, on pratique la même chose du bord ou en bateau bien que le bateau autorise des plombées un peu plus lourdes. Par contre, à partir d’une embarcation, on peut pêcher avec des grosses plombées pour pêcher à la volée avec des têtes de 50 grammes ou en verticale. La pêche à la volée peut également se pratiquer depuis le bord mais dans des grammages allant jusqu’à 15 grammes. La verticale ne peut en aucun cas être utiliser pour la pêche du bord. Par contre, le jig peut s’utiliser en bateau en dandine avec parfois de gros grammages (jusqu’à 300 ou 400 grammes selon la profondeur) ou du bord en lancer ramener sur des plages avec des grammages faibles (inférieur à 40 grammes).


Le matériel
En pêche du bord, on essaye le plus souvent de propulser le leurre le plus loin possible. Il faut donc une canne entre 2,40m – 2,70m voire 3m. Certains pêcheurs utilisent des cannes de 2,10m.Après, à chacun de juger en fonction des distances qu’il souhaite atteindre. Coté moulinet, je reste convaincu qu’un moulinet de taille 3000 ou 3500 est largement suffisant ! On peut même utiliser un 2500 pour ceux qui utilisent des cannes de 2,10m. Coté leurres, il faut choisir un panel de leurres durs et un de leurres souples. Par exemple, prendre 5 leurres de surface ainsi que 5 leurres peu plongeant. On ajoute alors à ce panel quelques pochettes de leurres souples comme des X-layer (Mégabass), des Nitro soft jerk lighning (surnommés frite de chez Illex), quelques leurres Bass Assassin, des Fin’s fish (Lunker city), accompagné d’une boite de têtes plombées de 2,5gr (pour les jours où le vent ou le courant sont nul) jusqu’à 20gr (pour les jours ou le vent est un peu plus fort, ou que le courant est plus puissant ou qu’il y a plus de profondeur).

Les postes
Pour la pêche aux leurres du bord, une multitude de postes s’offrent à vous ! Vous pouvez aussi bien pêcher les enrochements, les structures portuaires, les zones aquacoles, les plages, les herbiers, etc … Nous allons nous intéressé aux enrochements, aux zone aquacoles et aux herbiers.


Les enrochements se pêchent en lancer ramener aux leurres dures ou souples. En fonction de la profondeur, du courant et du vent, il vous faudra monter vos leurres souples avec des plombées entre 2,5 et 20 gramme. Vous pourrez les montez comme vous le souhaitez, mais le montage texan est el montage le plus conseillé pour éviter de trop accrocher dans les algues en suspension.
Les zones aquacoles : parcs à huîtres ou à moules, se pêchent parallèlement aux obstacles. En effet, pour éviter que lors d’un combat, les poissons se prennent dans les tables ou dans les pieux, il faut pêcher parallèlement à ceux-ci. Ici encore, il est possible de pêcher aux leurres durs ou souples. Il faut une nouvelle fois y pêcher en montage texan quand c’est possible pour éviter de s’accrocher dans les algues, tables, moules, …..

Les herbiers se pêchent eux aussi avec les deux types de leurres. Le leurre souple peu ou pas plombé y est à privilégier. Notamment les leurres montés en Weightless (leurre souples non plombé monté avec un hameçon texan). La pêche à la volée est aussi une technique à privilégier sur ce type de postes.


CONCLUSION : Dans tout les cas, la pêche du bord, vous procurera de nombreuses sensations surtout lorsque vous prendrez un gros poisson, les combats seront d’autant plus palpitants. N’hésitez surtout pas à y pêcher avec des cannes courtes (2,10m) accompagnées de petits moulinets (2500) avec des montages légers et fin (10 centième de tresse et 25 centième de fluorocarbone) centièmes) afin de pratiquer la pêche en finesse qui vous permettra de toucher du poisson régulièrement mais pas forcément du « gros ». Vous aurez cependant quelques de jolies surprises avec parfois de jolis spécimens qui vous attendent.

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Texte : Julien Gânier avec l’aide de Laurent Olier.
Images : Julien Gânier, Damien Brethaud, Laurent Olier.